Aurons-nous un automne chaud à la Zec Batiscan-Neilson ?

Après la polémique sur les droits de passage, la Zec Batiscan-Neilson est de nouveau sur la sellette après son assemblée générale annuelle (AGA) qui a eu lieu le mardi 9 avril dernier à Saint-Raymond. La salle était bondée et la principale préoccupation du public portait sur la tarification hivernale qui se profile pour la prochaine saison.

Chantale Lépine – Initiative de journalisme local

La présidente du conseil d’administration, Mme Isabelle Paquet, a tenu à souligner que « l’année 2023 fut une année remplie de défis pour le conseil d’administration et l’ensemble de l’équipe d’employés de notre organisme. » C’est un total d’environ 1500 heures de bénévolats qui a été fait en 2023 pour le conseil d’administration seulement.

Axé vers l'avenir

Mme Paquet a continué son discours axé sur la réunification des membres à la cause des principes fondateurs. « Nous devons continuer à regarder vers l’avenir. Notre mission est claire. Nous voulons être un modèle de gestion responsable des ressources naturelles en harmonie avec la préservation de notre patrimoine pour les générations futures », a-t-elle déclaré.

3 millions $ en revenu

La Zec Batiscan-Neilson a 27% de son territoire qui est situé à Saint-Raymond. Le protocole d’entente entre le ministère et la Zec Batiscan-Neilson a été signé pour 2024 à 2029. La tarification est au cœur de ce contrat qui lie la Zec avec le ministère. Au début de la saison passée, les membres s’étaient fait charger 65$.

« Si on recule au début de la présentation, on a parlé de la tarification que vous deviez … la tarification annuelle. Comme ça la ZEC était fautive et elle n’a pas respecté son protocole lorsqu’elle a demandé 65$ », a dit un citoyen dans la salle, lors de la période de questions.

La présidente, Mme Paquet a répondu que « le 19 avril 2023, le ministère nous l’avait approuvé. Il n’avait pas fait ses devoirs lui non plus avant d’aller valider si on était conforme ou non. Donc validation faite, ils nous ont permis la tarification annuelle hivernale à 65$. Un moment donné la houle est partie. Ils ont revalidé leur information pis ils nous ont renvoyé un courriel en disant que le 65$ n’est pas possible. On a rectifié la chose. C’est la tarification annuelle qu’on a dû appliquer pour l’année au complet ».

La grogne monte

M. Patrice Cloutier qui est membre de la Zec Batiscan-Neilson et qui conteste la tarification hivernale est venu parler aux membres du conseil d’administration. « On s’en va dans un mur de béton ! Vous irez dire aux propriétaires terriens que le gouvernement recommande de laisser passer les gens gratuitement chez eux que tout d’un coup eux autres va falloir qui paie pour passer partout sur les terres publiques. Ça ne fonctionne pas! », a-t-il déclaré.